Sagesse et équilibre des lois divines
Sagesse et équilibre des lois divines
Dans le Coran, Sourate Al-Baqara (La Vache), le verset 234parle de la période de deuil qu'une veuve doit observer avant de pouvoir se remarier :
"Et ceux d’entre vous que la mort frappe et qui laissent des épouses : celles-ci doivent observer une attente (Iddah) de quatre mois et dix jours. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas ce qu’elles feront de convenable pour elles-mêmes. Allah est parfaitement Connaisseur de ce que vous faites." (Coran, 2:234)
Ce verset établit que la durée de deuil obligatoire pour une veuve est de quatre mois et dix jours avant qu’elle ne puisse envisager un nouveau mariage.
La période de deuil prescrite dans le Coran pour une veuve (quatre mois et dix jours) peut être analysée sous plusieurs angles scientifiques, notamment en biologie, en psychologie et en sociologie.
1. Aspect biologique : le cycle de purification du corps
Une des raisons possibles derrière cette durée est liée aux changements biologiques dans le corps de la femme après le décès de son époux.
La période de quatre mois et dix jours correspond à un peu plus de trois cycles menstruels, ce qui est une durée suffisante pour confirmer qu’une femme n’est pas enceinte.
A l’époque, il n’existait pas de tests de grossesse, donc cette période permettait d’éviter toute confusion quant à une éventuelle filiation d’un futur enfant.
La disparition d’un époux entraîne des changements hormonaux et un stress important. Selon les recherches en médecine, le stress affecte le cycle menstruel et peut provoquer des retards ou des irrégularités. Une période de quatre mois permet au corps de retrouver son équilibre.
2. Aspect psychologique : le deuil et l’adaptation
Les études en psychologie montrent qu’un deuil nécessite un temps d’adaptation. Perdre un conjoint est un traumatisme qui affecte profondément l’état émotionnel.
Selon certaines recherches, le processus de deuil peut durer plusieurs mois, voire plus d’un an, mais les premières étapes du choc et de l’adaptation se situent souvent autour de quatre à six mois.
La période de quatre mois et dix jours semble donc être un minimum suffisant pour permettre à la femme de faire face à la perte et de prendre des décisions réfléchies.
3. Aspect sociologique et culturel
Dans de nombreuses sociétés, il existe des traditions de deuil similaires. Par exemple, dans certaines cultures africaines et asiatiques, les veuves doivent respecter une période de réclusion avant de reprendre une vie sociale normale.
Cette période permet aussi de protéger la femme contre des décisions précipitées sous l’effet de la tristesse ou de la pression sociale.
Découvertes scientifiques confirmant cette sagesse ?
En médecine, la durée moyenne pour qu’une femme retrouve un cycle menstruel stable après un choc émotionnel est d’environ trois à quatre mois.
En psychologie, le processus de deuil a été étudié et bien que chaque personne soit différente, les premières étapes d’adaptation se situent autour de trois à six mois, ce qui correspond à la période prescrite dans le Coran.
Aussi, bien que le Coran ait révélé cette règle il y a plus de 1400 ans, la science moderne tend à confirmer la pertinence de cette période en termes de biologie, de psychologie et de bien-être général. Ce délai semble être un équilibre entre le respect du deuil et la reprise progressive d’une vie normale.
D’autre part, la période d'attente "Iddah" qu'une femme doit observer après un divorce avant de pouvoir se remarier est mentionnée dans plusieurs versets du Coran.
1. Période d’attente pour une femme divorcée ordinaire.
Allah dit dans la sourate Al-Baqara, verset 228 :
"Et les femmes divorcées doivent observer un délai d’attente de trois cycles menstruels. Il ne leur est pas permis de cacher ce qu’Allah a créé dans leurs matrices, si elles croient en Allah et au Jour dernier. Leurs époux seront plus en droit de les reprendre pendant ce temps s’ils veulent la réconciliation. Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles. Et Allah est Puissant et Sage." (Coran, 2:228)
La femme divorcée doit attendre trois cycles menstruels avant de pouvoir se remarier. Cette période permet de confirmer si elle est enceinte ou non, évitant ainsi toute confusion sur la filiation d’un enfant à naître.
. Période d’attente pour une femme enceinte
Allah précise dans la sourate At-Talaq (le Divorce), verset 4 :
"Et celles qui désespèrent d’avoir leurs menstrues parmi vos femmes, si vous avez un doute, alors leur période d’attente est de trois mois, de même pour celles qui n’ont pas encore leurs menstrues. Et quant à celles qui sont enceintes, leur délai se terminera à leur accouchement. Et quiconque craint Allah, Il lui facilite ses affaires." (Coran, 65:4)
Si une femme est enceinte, son délai d’attente dure jusqu’à son accouchement, qu’il s’agisse d’un divorce ou d’un veuvage.
Toujours dans At-Talaq (65:4), il est mentionné que :
Les femmes ménopausées (celles qui ne saignent plus naturellement) doivent attendre trois mois.
De même, celles qui n’ont pas encore eu leurs règles (jeunes filles pré-pubères) doivent aussi attendre trois mois.
En Conclusion
Ces règles ont une logique biologique et sociale qui visent à éviter toute confusion de filiation et à donner à la femme le temps de réfléchir avant un éventuel remariage.
Cependant, il y a 1400 ans, les connaissances médicales et scientifiques sur la biologie féminine, la grossesse, les cycles menstruels et les effets du deuil n'étaient pas développées comme aujourd'hui. A l’époque, la compréhension des processus biologiques était rudimentaire, et les règles sociales étaient généralement basées sur des traditions et des observations empiriques. A ce titre, en ce temps là, ces règles étaient une révélation.
femme divorcée (Coran 2:228)
Aujourd'hui, on sait que cette durée correspond au temps nécessaire pour confirmer qu’une femme n’est pas enceinte sans avoir besoin de tests médicaux.
A l'époque, il n’y avait aucun moyen précis de détecter une grossesse précoce. Pourtant, le Coran a établi un délai qui correspond exactement à la durée biologique moyenne nécessaire pour s’en assurer.
Aujourd’hui, on sait qu’une grossesse dure en moyenne 9 mois et qu’elle est détectable seulement après plusieurs semaines.
La science moderne a découvert que le stress émotionnel influence directement les hormones et peut perturber le cycle menstruel.
La psychologie du deuil montre aussi qu’une période de plusieurs mois est nécessaire pour commencer à se rétablir émotionnellement. A l’époque, il n’y avait aucune étude psychologique ou médicale pour justifier cette durée précise, pourtant le Coran l’a définie avec une exactitude remarquable.
Il est difficile d’expliquer comment ces règles correspondent si bien aux découvertes modernes, alors qu’il n’existait à l’époque ni médecine avancée, ni tests de grossesse, ni études scientifiques sur les effets du stress et du deuil.
Si ces règles avaient été établies uniquement sur la base des traditions humaines, elles auraient varié d’un peuple à l’autre, or elles sont précises et universelles.
Beaucoup considèrent cela comme une preuve que le Coran ne peut pas être l’œuvre d’un simple être humain, mais qu’il s’agit d’une révélation divine contenant une sagesse intemporelle.
Ces règles coraniques empêchent toute ambiguïté concernant la paternité d’un enfant. Cela a forcement un impact crucial sur la filiation et les droits de l’enfant.
Dans d’autres peuples et d’autres religions qui ne suivent pas ces règles, la confusion dans la filiation de la descendance est une réalité qui ne peut pas être négligée.



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